Philomène a 18 ans et elle épouse son beau-frère

Cette dame Philomène est une des rares de mon arbre, elle est une collatérale. Elle est choisie pour deux raisons : son lieu de naissance et la particularité de son mariage car elle se marie avec son beau-frère.  
Philomène Joséphine BARTHELEMY est née le 16 septembre 1867 à Vaux-Chavanne, province du Luxembourg – Belgique. Ce village est un des berceaux familiaux.

Philomène a 18 ans en 1885 et le 21 septembre, cinq jours après son anniversaire, elle se marie à l’église de Vaux-Chavanne. Elle s’unit ce jour-là à son beau-frère Aimé HERMAN, facteur des postes.

Aimé est veuf car malheureusement sa première épouse Marie Mélanie décède l’année de leur mariage célébré le 2 février 1884. Marie Mélanie s’en est allée alors qu’elle venait de fêter ses vingt-trois ans. Son décès indique la ville de Herve, province de Liège – Belgique. C’est assez loin de son domicile, que s’est-il passé ?  Elle est la sœur aînée de Philomène et quitte ce monde le 19 décembre 1884. L’été cette année-là fût caniculaire, cette première épouse a-t-elle été enceinte et est-elle morte en couches sort de trop nombreuses femmes, avant le vingt et unième siècle ? Aimé et Marie Mélanie ont donc été marié dix mois. Je n’ai pas connaissance d’un enfant de ce couple.

Philomène et sa sœur sont les descendantes d’Antoine VOZ, né à Vaux-Chavanne, le 15 octobre 1695 et de Françoise BRASSEUR née le 10 septembre 1695. Antoine et Françoise eurent 6 enfants entre 1724 et 1737, L’ainée de la fratrie est Anne-Marie mon aïeule, mariée à Jean Gérard SERVAIS Génération 9 pour moi-même et génération 5 pour elles mes petites-petites cousines. Voir la famille SERVAIS dont j’ai parlé dans cet article 
Parmi les naissances de ce couple VOZ-BRASSEUR, des jumeaux viennent au monde en 1734 : Philippe Jacques et Hubert Joseph. Ce dernier eût un fils Jean qui eût une fille Anne VOZ qui épouse Henri BARTHELEMY, garde-champêtre.

Philomène est la dernière née  d’une fratrie de 5 enfants nés entre 1856 et 1864.  Sa mère Anne meurt le 8 novembre 1882, Philomène est âgée de 15 ans. Sa soeur Marie Mélanie meurt en décembre 1884 elle a 17 ans et 9 mois après, son beau-frère âgé de 34 ans la prend pour seconde épouse.  

Aimé et Philomène eurent six enfants : 4 garçons et 2 filles entre 1885 et 1900.

Elle décède le 25 janvier 1918, à l'âge de 50 ans, à Ougrée– Province de Liège – Belgique. Son époux Aimé HERMAN est décédé le 4 juillet 1920, à l'âge de 69 ans, à Battice - Province de Liège - Belgique.

Sources :
Pour Philomène : une cousine généalogique (famille BARTHELEMY) sur Généanet, qui a fait des recherches aux archives de l’Etat à Saint-Hubert. Les actes ne sont pas en ma possession et malheureusement ils ne sont pas numérisés. De plus les archives de la province du Luxembourg à Saint-Hubert sont fermées et les documents ne sont pas consultables avant 2200. Je laisserais donc des instructions à mes héritiers afin qu’ils puissent compléter cet article.

Pour les SERVAIS : Archives de Saint-Hubert où j’ai pû consulter les vélins de mes ancêtres en 2014.

Pour la carte postale : Delcampe.be, église de Vaux-Chavanne. 

Pourquoi je n'ai plus de Marie dans mon arbre



Archivage: un petit suivi après le challenge AZ, celui-ci terminé, je me suis mise aussitôt en chantier. Pour rappel, l’objectif de cette réflexion était de trouver une méthode pour sortir du bazar accumulé au cours des années de recherches. N’ayant pas eu le temps de faire du rangement et classement sérieux pendant ces dernières années, je voulais mettre au point une méthode de classement identique sur le pc et dans les papiers. Après un mois, j’ai pu sortir un petit manuel de l’archivage généalogique familial que l’on peut trouver ici. Heureusement, j’ai eu la bonne idée d’imprimé ce manuel, vous verrez plus loin pourquoi !

Premier jalon : faire de la place dans la bibliothèque pour pouvoir par la suite poser tous les dossiers au fil de leur traitement. Mi-juillet, quelques dizaines de livres déménagés, quelques meubles bougés, les étagères prêtes à accueillir les futurs dossiers bien classés. La situation semblait donc bien maîtrisée.

Deuxième jalon : On ne pouvait rêver mieux : une table dégagée, quelques dossiers posés à main droite, renommer tous les documents selon la liste que je m’étais imposée était en cours. Il m’a semblé que le plus urgent était de renommer les photos et les actes car ils arrivaient à peu près dans le désordre, parfois en double ou en triple parfois depuis des dossiers improbables, il fallait résoudre ce problème. L’utilisation du système de cotation 1 !, 2 !, 3 !, 4 !, 5 ! selon l’importance du documents et en suivant les différents tableaux établis était vraiment une bonne idée. Son application rendait la tâche simple et le classement propre. Voir article R comme références 

Et puis ce travail fastidieux en cours, un je ne sais quoi d’inconnu est venu se glisser entre le pc et moi-même. Imaginez une erreur fatidique, du genre : disparition de TOUS vos documents ! TOUS !

Errare humanum est ! L’erreur est humaine, c’est moi qui en suis la cause, je ne sais pas comment. Tout est effacé, rien dans la poubelle, rien nulle part… Le trou noir. Plus de généalogie, plus d’articles, plus rien. Après quelques minutes d’abattement, je me rassure, le dossier Images n’a pas disparu ! Sauf que les actes sont dans des dossiers généalogie dans documents (disparus).

Mon petit côté parano-stressé à l’idée de perdre toutes les recherches, me font faire des sauvegardes sur plusieurs supports ! Sauf que je n’en ai plus fait depuis février. Rigolez, vous avez le droit ! Récapitulons, entre février et juin, pas de recherches, pas d’articles. Sauf ceux du challenge qui sont heureusement tous en ligne sur le blog. Merci blog !

Voyons, si un logiciel permettrait de retrouver tous les dossiers perdus ? Aussitôt dit, aussitôt fait ! Deux jours de travail pour le dit logiciel. Cet adorable utilitaire, me ramène près de 80.000 documents à traiter, car il les a renommés autrement. Rigolez encore, ça fait du bien ! « Y a plus qu’à » tout trier. Et les sauvegardes me direz-vous, oui, je les ais mais j’ai un peu peur de tout mélanger pour le moment. Je préfère finaliser ce tri et classer proprement. Je pense en avoir pour quelques semaines encore.

Et la généalogie me direz-vous ? Et bien après avoir investi dans la nouvelle version de Heredis 2017, ravie et consciente qu’il manquerait probablement un petit quelque chose, j’ai ouvert le logiciel.

Une image bleue est apparue et là Heredis me dit :  Bonsoir Brigitte…. Ha ! me dis-je hum ! d’habitude il y a la liste des Gedcom, évidemment ils ont disparu eux aussi ! Au secours ! A l’aide…Qui a volé la baguette magique ?

Bon, tu as voulu tout reprendre, et bien là c’est fait. Acte manqué ? Pour une remise à plat s’en est une. « Ya plus qu’à ! »

Et puis, dorénavant, cette leçon te laisse penser qu’il faut soit laissé une clé USB à proximité et sauvegarder aussitôt, par exemple tous les quarts d’heures ou encore sauvegarder sur le nuage systématiquement. Un informaticien vient de vivre la même expérience avec ses photos et il est devenu encore plus parano qu’avant, tout comme moi.

C’est pourquoi, je n’ai plus aucune Marie dans ma généalogie ! Et pourtant il y en a une dans pratiquement toutes les familles. Vous savez pourquoi ce prénom était aussi utilisé ?

En donnant le prénom de Marie, on mettait l’enfant sous la protection mariale de la Vierge, afin de sauver l’enfant des maladies. Dans la tradition catholique chaque Saint à ces propriétés et chaque région ces saints, il était courant de mettre les enfants sous leur protection.

Plus tard, quand j’aurais remis de l’ordre, je pourrais répondre à un tas de questions que les bloggeurs se posent. Combien de Marie, de Philomène, de … Cela viendra pour plus tard en attendant, envoyez-moi du courage car parfois ceci me décourage.