Mon généabilan 2013



Cette fois-ci, je vais changer de tactique, plutôt que de lister des promesses difficiles à tenir, je vais faire le bilan généalogique de cette année 2013. L’intérêt de l’écrire est qu’il oblige à faire un exercice de mémoire qui finalement me laisse pantoise. Voici plusieurs jours que Sophie BOUDAREL de la gazette des ancêtres nous propose la lecture des bilans de généablogueurs. L’idée géniale m’a contaminée et me voici donc à écrire sur ce blog commencé en 2010 et jamais continué. Il me semble que côté bilan, un (1) article en trois ans doit être un record. Avec tout de même 40 lecteurs et 123 pages lues. (Question chiffres, je me pose des questions car il n’y a qu’une seule page !)

Cela donne ceci :

La raison ? Ayant pris des fonctions très prenantes, je n’ai plus le temps de faire des recherches et de progresser, enfin c’est ce que je croyais car il existe plus d’une façon d’avancer. Alors, le récapitulatif ? On y va

Côté présentation : Pas faite, donc je répare cet oubli.

Berceau familial : les Ardennes belges, enfin pas vraiment car la Belgique est née en 1830 et donc avant, c’était le grand-duché de Luxembourg, puis la France avec le département des forêts et le département de Sambre et Meuse (aujourd’hui disparus), c’était aussi la Hollande pendant au moins deux ans, donc comme pour tous les lorrains, c’est compliqué ! Pays actuel : Belgique. Territoire géographique régional : Lorraine. Province belge du Luxembourg.  En deux phrases, on peut voir qu’il y a matière à s’informer des mouvements géopolitiques dans ces régions.
Une indexation généalogique sur généanet depuis quelques années et une mise à jours datant de moins de plus de six mois qui m’a permis de faire de nouveaux contacts.
Lieu d’habitation : Les Deux-Sèvres, région Poitou-Charentes depuis 10 ans pour des raisons professionnelles. D’où la difficulté de faire des recherches dans les AD. Cette année la Belgique vient de se mettre en ligne : Pas de chance, pas ma région. J’attendrais…


 

Côté recherches c’est donc la morne plaine.

J’ai même arrêté de cotiser à Généagesves, association collaborative de Wallonie. Ma collaboration c’est arrêtée faute de temps, mais j’ai le plaisir de voir que l’association commence à se faire connaître en France. Beaucoup de personnes s’y intéresse et c’est normal les Ardennes ont connues beaucoup d’émigration non seulement à cause de la politique mais aussi par manque de travail. Certains sont donc partis vers des cieux plus cléments.
J’espère reprendre les recherches dès le deuxième trimestre 2014. On verra ! Première promesse. Deuxième promesse, je cotiserais.

 

Côté contact et surprise généalogique

Un contact familial : J’ai la grande joie de voir que ma nièce M (29 ans) a été touchée par le virus généalogique et qu’elle fait un énorme travail sur le côté maternel qui est complètement vide. C’est le prétexte à des échanges très stimulants. Ayant galéré moi-même sur des papiers qui volaient partout pendant des années, je n’ai pas pu résister à lui offrir Heredis pour son anniversaire. Elle a craqué devant l’outil ! Pour ma part, je vais prendre le temps ces prochains jours de passer à la version 14. J’aime cet outil que je suis depuis la version 9.
Un contact cousin généalogique : en champagne, en plein dans les bulles ! Je soupçonne fort qu’il soit descendant d’un arrière-arrière grand-père (sosa 32) mais je n’en ai pas la preuve écrite, voilà donc une piste à suivre. Le site de cette famille est en ligne avec toute l’histoire de son implantation, découverte géniale.
Une surprise : des émigrés au Manitoba. Un contact dans le Nord de la France, une histoire très émouvante et des photos d’une petite église et d’une tombe. Des personnes sur la piste d’une grand-mère et de cousins qu’ils retrouvent vivants parlant encore le français alors qu’émigrés enfants dans le Canada anglophone, ils n’en n’ont plus eu l’usage. Cette grand-mère n’est pas une ascendante mais l’épouse du frère d’une de mes ancêtres. Je l’inscrit dans mes notes car en matière de village, je connais l’utilité de conserver les données.
Une autre surprise : le récit de la bataille de Flandres dans laquelle mon grand-père a été blessé à la jambe pendant la guerre 39.40. A la suite d’une inspiration subite, j’ai retrouvé cette description sur le net. Un moment d’une grande intensité !

Côté informations

Alors là, je m’en suis donnée à cœur joie ! Tout d’abord la page FB : je fais de la généalogie j’ai moins de cinquante ans et j’assume (ou pas). Je ne colle pas question âge mais ils ne m’ont pas virée alors, je reste car je les trouve dynamiques et puis cela m’a permis de faire connaissance avec d’autres généalogistes amateurs ou pas. La lecture des blogs est toujours une source de découvertes et j’en profite pour les remercier ici.
L’avantage de prendre le train, c’est d’avoir le temps de lire et surtout de trouver dans les bureaux de presse des gares, des revues de généalogies aussitôt parcourues. J’achète donc épisodiquement : La revue française de Généalogie, Généalogie magazine et Votre généalogie  selon les articles qui m’intéressent. Je les classe bien précieusement car ils sont une bonne source d’idées pour la gestion des informations et les recherches.

Côté organisation

Alors là, je commence à être au top, mais cherche toujours à m’améliorer. J’ai même débordé dans mon métier. Mes références ? Les blogueurs archivistes et généalogistes qui donnent leur trucs et astuces. J’ai beaucoup aimé le fil sur l’organisation et apprécié les galères de chacun.

Mes améliorations :


  • ·        La création de biographie individuelle. Avec Word tout simplement. Il me reste à y ajouter la ligne de vie.

  • ·        La création d’un journal de recherches. J’ai peu de contact « cousins généalogiques » mais ceux que j’ai sont d’une belle richesse. Comme je l’ai déjà dit, le temps me manque et quelques fois, il se passe plusieurs mois avant que je puisse mettre en musique les infos que j’ai reçues. Alors j’ai repris les correspondances (mailing) et fais un copier-coller dans Word ce qui me permet de suivre et retrouver facilement le fil. Du coup c’est une mine d’or.

  • ·        L’achat d’un scanner dernière génération. Trop génial ! Rapide et efficace, que de temps gagné.

  • ·        Le stockage de données, sur disque externe en 3 exemplaires, au cas ou…

  • ·        La recherche à tout prix des preuves des ascendances. Tâche ardue s’il en est pour les raisons invoquées plus haut.

  • ·        Toutes ces recherches, m’ont donné l’idée de faire un bilan annuel des événements familiaux. Je le monte façon scrapbooking avec un album photo et des collages. La mémoire pour le futur, c’est ce que n’ont pas pu faire nos ancêtres.

Mes projets


  • Reprendre les recherches et tenter de lever le blocage des origines paternelles. Om cela va-t-il me mener ? Hollande, Allemagne ?

  • Commencer les recherches côté maternel.

  • Continuer les annotations et les photos de la généalogie des maisons du village où je vis.

  • Peut-être participer au prochain challenge de A à Z. Rien que dans cet article, j’ai déjà tous les sujets.

  • Peut être faire un généavoyage de recherche. Armée jusqu’aux dents avec les moyens modernes de communications.

Et puis si vous êtes arrivés à la fin de cet article, laissez-moi un commentaire, cela me permettra de communiquer avec d’autre mordus. Continuez d’écrire sur vos blogs, c’est vraiment super !