les rois mages

Ces prénoms traditionnels de mes ancêtres d'une région très catholique, sont issus de la Bible.

Les rois mages voyagèrent depuis l’Orient pour apporter les présents à l’enfant, et arrivèrent le jour de l’épiphanie, le 6 janvier. Ils firent un long voyage en suivant une étoile pour rejoindre Bethléem.

"Ils entrèrent dans la maison, trouvèrent l'enfant avec Marie, sa mère, et, se prosternant, il l'adorèrent; puis ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent des présents: de l'or, de l'encens et de la myrrhe." (Matthieu, II;11).

Au moment où ces ancêtres vécurent dans ce coin de terre, les changements politiques territoriaux furent nombreux en cette deuxième moitié du XVIIIème siècle. Ils ne voyagèrent pas comme leur saints patrons, mais certains changèrent plusieurs fois de nationalité pendant leur vie. Cette région est  depuis le 1er octobre 1830, le Luxembourg Belge. Les contemporains de cette période varièrent donc trois fois de nationalité, autrichiens, belges, français sans bouger de leur village.

L’or pour Melchior, symbole de la royauté


Un prénom
Ainsi, lorsque Melchior GILLET naquit à Bernimont, le 18 avril 1773, son village faisait encore partie des Pays-Bas autrichien, sous le règne de Marie-Thérèse d’Autriche et le gouvernorat de Charles-Alexandre de Lorraine.
Après la révolution Brabançonne, il fut un court laps de temps (1790) partie de l’Etat Belgique Unie, qui fut ensuite envahi et annexé par la république française en 1795.

Lorsque Melchior GILLET épousa le 13 décembre 1796, âgé de 23 ans à Namoussart*  (République française)  Marie Joseph OTHO  née le 30 avril 1779, âgée de 17 ans, leur village faisait partie de la République française fraîchement proclamée.

Son père Bernard GILLET né avant 1730, laboureur et charron, était décédé depuis le 22 juin 1790 à Bernimont, sa mère, Marie Jeanne DURNET décédée le 10 juillet 1800 (21 messidor an VIII) à Nolinfaing, Grapfontaine**
Les parents de sa promise étaient Jean OTHO tisserand (ca 1735-1803) et Suzanne Catherine BECHET (1747-1784)

Melchior, laboureur, cultivateur et Marie Joseph eurent une seule fille à notre connaissance.
Marie Françoise GILLET (1806-1868) et elle se maria en 1838 à Longlier avec Henri Joseph BERGÉ. (BERGER) mon sosa 42 dont nous recherchons le père (sosa 84) partis aux Amériques. Il y a beaucoup à dire sur cette branche et elle fera certainement l’objet d’un article.

Un patronyme,
Marie Jeanne MELCHIOR  se maria avant 1766 avec Jean Michel SERVAIS né le 2 décembre 1746 à Engreux*** Mabompré Pays-Bas autrichiens et  décédé le 8 décembre 1811 Engreux, Vellereux, République française  à l'âge de 65 ans, Manouvrier

Gaspard offrit l’encens, hommage à la divinité de Jésus.



Il s’agit ici d’un patronyme, présent à plusieurs reprises dans notre généalogie, comme il en a quelques uns, je choisirais les personnages de la même époque.

Jean Henri GASPARD était laboureur, il décéda avant 1780, très tôt car 7 ans après son mariage, à Engreux, Vellereux,*** Pays-Bas Autrichien.
Il se maria le 7 février 1773, à Engreux, Vellereux, Pays-Bas Autrichien avec Anne Marie CHARNEUX, qui est une cousine née en 1749, à Engreux, Vellereux, Pays-Bas Autrichien. Elle décéda en 1795. Je ne peux vous dire si elle fût belge ou française, ne connaissant pas le mois de son décès. Nous avons en commun, les ancêtres CHARNEUX dont son père Henri CHARNEUX (1718-1778) est notre sosa. Cette branche remonte jusqu’à Jean Henri du CHARNEUX (1593-1662) à Engreux. Endroit magique où se trouve une grande partie des ancêtres paternels.
Les parents de Anne Marie étaient donc Henri CHARNEUX (1718-1778) et Marie DUBANGE (-1767)
Ils eurent 2 enfants Jean Louis GASPARD (ca 1774) et Catherine Joseph GASPARD (ca 1775).

Et Balthazard dont le visage noir était couvert d’une barbe, portait la myrrhe qui servait à l’embaumement. 




Il s’agit encore d’un patronyme, bien que nous retrouvons plusieurs familles portant ce nom, je m’oriente vers la même époque et nous rencontrons:

Marie Marguerite BALTHAZARD, qui se marie avant 1760 avec Henri Joseph GILLET, né avant 1745, les lieux sont inconnus pour le moment. Nous ne connaissons pas les parents d’Henri Joseph GILLET et nous ne pouvons donc confirmer le lien de parenté entre lui et Melchior GILLET, pour le moment.
Ils auront 3 filles nées à Bérisménil, Samrée****, Pays-Bas Autrichien. Elisabeth, Marie Joseph et Marguerite, qui épousera notre Sosa Jean Jacques DUCHENE en 1789, période agitée par la révolution française et Brabançonne.



Histoire: quelques dates pour cette région
Pays-Bas Autrichien - 13 juillet 1713
Etat Belgique Unie -1790
République Française - 1795

Ces villages sont actuellement
* Namoussart, Longlier, Luxembourg, Belgique
** Nolingfaing, Grapfontaine, Staimont, Luxembourg, Belgique
***Engreux, Vellereux, Luxembourg, Belgique
****Bérisménil, Samrée, Luxembourg, Belgique

Si vous êtes peu familier de la façon de citer les lieux en Belgique, Namoussart est le village dépendant de la commune de Longlier, Province du Luxembourg et puis Belgique le pays.

Note: Si j’utilise le nous, ce n’est non point parce que je me prends pour le pape, le roi ou le président, c’est simplement parce que cet article a pu être écrit grâce aux recherches communes avec Melody.

Sources: images http://www.gallica.bnf.fr  les rois mages - Le lac des fées Opéra d'Auber : vingt-deux maquettes de costumes / par Paul Lormier

Généalogie: BALTHAZARD, BERGER, CHARNEUX, DUCHENE, GASPARD, GILLET, 

Petit manuel d'archivage en généalogie familiale 2020


Version 2020 2ème édition améliorée

 
Dorénavant vous pourrez trouver cet humble manuel directement en ligne et l’imprimer. S’il est gratuit, la vente n’en est pas autorisée sans mon accord ferme.

Cette série d’articles a été condensée suite au ChallengeAZ de 2017, qu’a initié Sophie BOUDAREL. J’étais alors dans le grand bazar et disons que la vie amenant quelques lots imprévisibles, je suis loin d’avoir fini ce rangement. Mais, la mise en pratique m’a permis d’améliorer cette méthode et ces derniers jours grâce à elle, j’ai réussi à faire un travail considérable !

La raison de cette réflexion n’a pas été seulement la sortie du bazar mais une manière d’organiser et de travailler tendant vers l’efficacité pour perdre le moins de temps possible et pouvoir jouir de l’essentiel. Je préfère passer du temps à reconstituer une vie à partir de tous les éléments, plutôt que de faire de l’encodage. Mais c’est une étape obligée, alors j’essaye de la rendre aisée. 


Professionnelle de santé, mon métier me fait rencontrer beaucoup de monde avec plus ou moins de problèmes, à plus ou moins long terme. Certains possèdent des dossiers d’une page et d’autres malheureusement ont de quoi remplir un carton. J’ai intérêt à retrouver immédiatement le dossier du patient que j’ai en face de moi qui revient après 5 ans et je ne me vois pas prendre un quart d’heure en cherchant partout où j’ai bien pu mettre ce dossier. Je suis équipée d’un logiciel métier efficace, mais la pratique de la généalogie m’a permis d’améliorer mon classement et de devenir de plus en plus performante. Le temps passé à tout mettre en place, me fait gagner un temps précieux sur le terrain. Lorsque j’ai un rendez-vous et qu’il me faut trouver un dossier, la manière la plus simple et rapide est le nom et le prénom de la personne, ajouter des précisions à l’intérieur du dossier est précieux, c’est prendre le temps d’être rigoureux pour aller plus vite ensuite.


Quelques surprises sont formatrices. Comme le jour où j’ai rendez-vous avec Charles BEC (nom imaginaire) j’en trouve trois dans le logiciel, et de plus ils sont nés la même année pour deux d’entre eux et le troisième une année après. Ils habitent tous la même ville, aucun n’a un deuxième prénom et pas de bol pour moi, ils ont tous les trois, mal au pied droit. Lesquels des trois vais-je voir ? Je ne connais pas leur épouse ou leur compagne, ni leur famille.  Je trouve donc dans le logiciel : leur date de naissance, qui se traduit en numéro de sécurité sociale par un même début.

Charles BEC 1989.02.18 soit secu 1 33 89 2…

Charles BEC 1989.02.23 soit secu 1 33 89 2… Pas de bol c’est le même
Charles BEC 1990.04.10 soit sécu 1 33 90 4


Il ne m’apportera pas plus d’infos. Rien pour m’aider finalement, à part leur présence physique. Le jour du rendez-vous je reconnais la personne et demande plus de détails que je note dans son dossier. Ces trois Charles, sont constamment administrativement pris les uns pour les autres et ne se connaissent pas. Mais quelques fois les amendes de l’un vont vers l’autre. Les soucis se partagent.

Cette mésaventure est très courante, nous la gérons très régulièrement, et en généalogie les DULLIEU dans l’article D comme DULLIEU ont bien failli nous faire perdre le nord à Melody et moi-même surtout la série de 10 Jean Baptiste et de 7 Martin, dont plusieurs se sont mariés entre famille par frères et sœurs interposés. 

N’étant pas archiviste, cette méthode est très certainement perfectible. Je me suis inspirée des sources internet de Marie Anne CHABIN archiviste. Des archivistes suisses et des services d’archives historiques, les listes sont sourcées dans le texte.



A retenir :
Simplifier : En nommant de façon rigoureuse, et identique, préparer le terrain, prend du temps, mais pour en gagner par la suite, ranger de façon logique et identique
Permettra de trouver, en trois minutes ou en trois mois, tout dépend…

Cordialement
Brigitte