Les mondes de la généalogie
Séance 1 : Pratiques institutionnelles : des enjeux à l’échelle mondiale ?
Aliénor SAMUEL-HERVÉ[1]
« En France, depuis les
premières expériences d’indexation collaborative des archives départementales,
il y a une quinzaine d’années, la pratique s’est largement diffusée et des
dizaines de services proposent désormais des projets de ce type. A côté des
initiatives institutionnelles destinées à favoriser la participation et
l’appropriation des contenus culturels par les publics, d’autres formes
d’indexation se développent hors des dites institutions, notamment autour des
plateformes de généalogie. Alors que projets collaboratifs des services
d’archives évoluent dans un contexte national autour d’une langue commune, ces
plateformes de généalogie, mondiales, développent des projets dans plusieurs
langues et communiquent avec des communautés de tous pays du monde.
Si le développement de ce type de
projet à l’échelle nationale présente déjà des contraintes techniques
(développement, stockage, maintenance…) et organisationnelles (communication,
mobilisation d’une communauté d’indexeurs…) l’environnement transnational
présente des contraintes spécifiques supplémentaires, comme la gestion des
langues étrangères ou la diversité des archives d’un pays à l’autre.
Il est donc important que soit
faite l’harmonisation entre tous les systèmes pour n’avoir qu’un seul
module à présenter à tous les généalogistes et la différenciation car il
faut adapter les documents proposés dans le module d’indexation en fonction des
différents publics généalogistes. Il y a une constante évolution afin d’ouvrir
de nouveaux projets.
Ce travail ouvre des perspectives de recherche historique et
généalogique. »
[1] Aliénor
SAMUEL-HERVÉ a terminé un Master en histoire moderne, un DU d’histoire et
généalogie familiale et un second Master en médiation culturelle, patrimoine et
numérique conclu par un mémoire de recherche sur la généalogie à l’ère
numérique. Elle est chargée de mission
chez Geneanet. En parallèle de son métier et de sa passion pour la généalogie,
elle mène des recherches sur l’histoire sociale et culturelle des XVIème et XVIIème siècles et travaille sur les chirurgiens
militaires de cette période dans le cadre d’un DU en Histoire de la médecine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire