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Comme Unir et dire oui, mais où est l’absent aux noces ?
Retournons quelques siècles en arrière. Nous retrouvons un jeune
couple : Jean Baptiste GILLARDIN, né le 15 mai 1818 à Mellier province de Luxembourg
et Marie Jeanne DULIEU née le 31 octobre 1812 à Mellier, elle aussi. Marie
Jeanne fait partie de la grande famille des DULLIEU citée à la lettre D de ce généavoyage.
Elle est la fille de Jean Baptiste DULLIEU et d’Anne Joseph HURIAUX
cultivateurs et consentant au mariage.
Jean Baptiste est journalier et a satisfait à ses
obligations à la milice nationale et a donc le droit de se marier. Jean
Baptiste semble tout de même avoir beaucoup de soucis dans sa vie. A
vingt-trois ans, il est veuf de Marie Anne PIERRARD.
Il a 23 ans, sa nouvelle épouse en a 28, ce 28 novembre 1841alors
qu’ils célèbrent leur union. A la mairie, il y a du monde ! Sa mère Marie Joseph
GRUSELIN, ménagère domiciliée à Mellier. Les parents de la mariée et puis tous les témoins dont plusieurs hommes viennent signer.
- · Henri DULIEU, cultivateur, 33 ans frère par alliance du marié de Mellier
- · Jean Henri BALBEUR, journalier, 28 ans de Mellier
- · Auguste ROGER, secrétaire, 26 ans de Thibessart
- · Nicolas OLIVIER, cultivateur, 28 ans de Thibessart
- · Aucune des femmes citées ne savent signer.
Note : Henri DULIEU, « frère par alliance du marié »
est dans la grande mêlée des mariages dans laquelle nous avons risqué de perdre
le fil de nos recherches.
Nous avons deux Henri DULLIEU
- · Henri Joseph né en 1823 donc âgé de 18 ans le jour des noces et
- · Henri DULLIEU né le 16 avril 1807 donc âgé de 34 ans ce jour-là et lui il est l’époux de Marie Elisabeth GILARDIN qui semble donc être la sœur de Jean Baptiste le marié !
Ouf…
Les bans ont bien été publiés par 2 fois, les dimanches 28
novembre et cinq décembre 1841. Mais…voici un nouveau souci pour Jean Baptiste
car :
Le père du marié est absent à la noce.
« Jean Henri GILARDIN père du marié ..." domicilié
en dernier lieu à Mellier et absent depuis environ dix ans sans que l'on
connaisse le pays qu'il habite maintenant comme en constate l'acte de notoriété
délivré par le juge de paix du canton de Neufchâteau, le 2 décembre 1841 dûment
enregistré ci annexé et en conséquence le dit Jean Baptiste GILARDIN est dans
l'impossibilité de manifester sa volonté. »
Il est à noter ici, qu’il y a une erreur dans la dernière
phrase, le greffe sans doute troublé a confondu le père et le fils (…le dit
Jean Baptiste …est dans l’impossibilité de manifester sa volonté, semble devoir
être corrigé par le dit Jean Henri)
Qu’est devenu Jean Henri depuis 10 ans? Le père de Jean Baptiste a
disparu, est-il mort, amnésique, malade, alcoolique, mendiant, enfermé, parti en voyage ou en exil?
Peut-être a-t-il fait comme d’autres a-t-il quitté le pays et fondé une autre famille sans plus jamais reprendre contact avec l'ancienne? N'a-t-il pas été invité à la noce? A-t-il refusé?
Nul ne le sait jusqu’à présent. Voilà bien un sujet de
recherche digne d’une enquête policière qui intéressera sûrement Belle !
Allons-nous retrouvez les actes des parents de ce jeunes marié. Pourrons-nous
retracer un portrait plus riche de ce jeune couple ?
Quelques questions de plus dans notre malle aux questions.
De quoi se délecter à l’idée de dénouer les fils de cette énorme pelote toute emmêlée.
hahaha mauvaise!!! et comment je fait moi maintenant...il ne me reste que 6 jours... avant mon bilan... lol je commencerai cette recherche dans le prochain semestre... ;-)
RépondreSupprimerBonne nouvelle, nous manquions de travail! Il y a au moins 1.000 individus en attente non? hehehe
Supprimer6 jours ça me paraît court, alors je nous donne 6 mois. Ça devrait aller! La suite aux prochains numéros.
6 jours c'était pour terminer mon bilan... lol pour les recherche on a toute la vie... ;-) bien que je suis pas sur que pendants nos 2 vies on arrivera à les terminer... quand je voit le nombre de registres que j'ai déja lu et relu et ceux qu'il reste à mon avis sur 3 ou 4 génération y aura peut etre moyen... lol ;-)
SupprimerLe virus a déjà été donné, il faut en laisser un peu pour les générations futures.
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