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ébrile à l’idée de retrouver Belle et sa petite
famille. Les filles me surnomment « la paparazzi”. C’est vrai, je prends
plein de photos. Mais après tout, elles sont heureuses de revoir mes photos.
Tous ces instants magiques de bonheur simple sont fixés sur l’image.
Je refais le tour de tout ce que j’emmène. Des jouets pour les petits, un
cadeau pour son mari et des documents pour Belle. J’ai mis des jours à préparer
tout cela. Une copie de mon journal, une copie de mon Gedcom sur Heredis, une copie des photos scannées. Tout cela
pour un grand échange généalogique.
Mon carrosse est prêt, il ne reste plus qu’à
avaler la centaine de kilomètres qui nous séparent du sud de Namur.
Décrire le bonheur des retrouvailles est
difficile, la timidité des enfants n’a duré qu’un instant, avec Belle c’était
comme si c’était hier, le temps n’a pas d’importance. Est-ce le même ressenti
pour tous les généalogistes et historiens ?
Très vite, elle a sorti la fameuse boîte blanche.
Perdue pendant des années, sa redécouverte récente nous plonge dans des
centaines de photos. Les mains fouilles avec ferveur, je sors l’appareil photo,
je ne veux rater ça sous aucun prétexte. Les photos restent le lien le plus
simple pour retrouver l’histoire au quotidien. Belle, ne connaît pas toutes ses
personnes, pour ma part, beaucoup d’entre elles font partie de mon enfance.
Alors, nous voilà à échanger les noms, prénoms, les liens. Brune, 10 ans, la
fille aînée de Belle, est passionnée par notre échange. Elle commente, elle
aussi.
Dans la
boîte, il y a celles que l’on connaît. Tu vois Brune, la grande, c’est ton
arrière grand-mère, ma maman quand elle était à l’école dans les années 40.
Et puis celles que l’on ne connaît pas, celles qui demanderont de sortir la
loupe et la patience afin de reconstituer les événements. Tu vois, Belle, tu
m’as envoyé une photo de mon grand-père, l’autre jour, en fait il est sur
celle-ci aussi en costume de cuisinier. Nous devrions nous pencher sur son
service militaire, car visiblement il l’a fait en cuisine. Je ne l’ai pourtant
jamais vu aux fourneaux !
Beau
programme en perspective que ces centaines de photos. Une visite pleine
d’émotions parmi tous ces personnages, un bel après-midi avec les petits si
vivants.
Demain, je pars pour les Ardennes, Belle, je vois
que tu aimerais venir avec moi ! Je te promets de te raconter tout cela.
Et quelques jours après, un mail de Belle qui dit…
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Le Virus se propage
J'ai donné une page du dossier des arbres illustrés
à Brune, 10 ans. Dans un premier temps je lui ai dit de se débrouiller toute
seule pour commencer... après je lui ai dit d'aller voir son papa. Elle me dit :
«mais je suis bête je dois juste prendre tes documents!!!" "Non mais
tu rigole
... si tu les copies tu ne les retiendras
jamais..."
... si tu les copies tu ne les retiendras
jamais..."
Du coup j'ai commencé à lui expliquer des petites anecdotes sur ses arrières
grands-parents et leurs parents, puis je lui ai expliqué que ma mamy m'avais souvent
raconté ses souvenirs le soir... et que peut-être sans le vouloir elle m'avait
transmis le virus...
Résultat : ce qu'elle a retenu, c'est qu'il y avait beaucoup de Joseph et
de Madeleine du côté de son papa... et que Louis LIBERT a fait une chute du
toit de l'église... (Ben oui, ça devait être marquant comme anecdote... lol)
A la fin de sa fiche je lui ai dit... tu vois là tu as 100 ans d'histoire entre
les mains... (Elle est née en 2003 son aarrière grand père en 1903)
Échange entre Belle et sa fille Brune, avril 2014
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Ressources Et liens
Articles de blog : mon journal de recherchesgénéalogiques
Fonctions Utile : Heredis gedcom
Photo : wikipedia.org Namur
Photos anciennes : archives familiales, boîte
blanche.
Genealogies
GUEBELS, LIBERT
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