Les mondes de la généalogie Colloque Angers 24-25 janvier 2019


Diffusions et transformations d’une pratique amateur à l’échelle transnationale.

Au cours de ce colloque riche en qualité, seize intervenants de plusieurs disciplines différentes: archivistique, histoire, conservation du patrimoine, généalogie, sciences sociales – anthropologie, ethnologie, sociologie, sciences de l’information, nous ont offert d’exposer leur expertise professionnelle. Leur recherche et leur regard a permis de démontrer combien la généalogie a évolué, tant du point de vue de la méthode que de l’outil. Nous sommes certainement en train de vivre une nouvelle ère de la généalogie. Il me semble que ce colloque a poussé des portes entre toutes les disciplines. Chacun avait-il conscience de l’utilité de l’autre ? Une chose est sûre, leur regard a changé.

Comme l’a dit Patrice MARCILLOUX[1]  en conclusion

« De chaleureux remerciements sont adressés à tous les intervenants pour la qualité de leur présentation. Le sujet généalogie contrairement à ce qui était conceptualisé par chacun a été un beau sujet. Si pour les anthropologues, il était d’évidence, ceci l’était moins pour les historiens et les archivistes. La généalogie n’était pas « appropriée » et ce colloque a permis de dévoiler diverses ouvertures sur le devenir du travail d’archiviste. Les approches des différentes compétences ont finalement fait passer du rire au sourire et même au manque de sourire, tant a été atteint différents niveaux de profondeur de vue. ».
Au fil des deux semaines qui viennent, je vous propose un résumé des interventions. Le choix de la longueur de texte est crucial sur un blog et me voilà contrainte d’alléger les résumés. Si certains seront courts, je ne peux m’empêcher de vous livrer d’autres interventions plus longues car le sujet, touchera probablement les lecteurs de ce blog de généalogie, pour leur pratique. En bas de page, vous pourrez lire les compétences de chacun et dès lors faire votre propre recherche pour vous référer à leurs travaux. Dans la mesure du possible, des références de lecture ou de site internet seront proposées.

En introduction : Yves DENÉCHÈRE[2], Bénédicte GRAILLES[3]  nous ont fait valoir combien il était intéressant de se plonger dans un travail de recherche en archives tourné vers la généalogie. Combien les âges et les outils des chercheurs amateurs avaient changés au fil du temps et comment elles signaient l’appropriation de l’individu en généalogie. Ils nous ont également rappelés, que la tradition orale dans certaines régions du monde pouvait présenter des difficultés, par exemple, les enfants métis du Viêt-Nam à la recherche d’une identité. Ils ont aussi souligné, l’influence de la génétique (ADN) sur les recherches généalogiques et la variété des compositions familiales. L’écueil que présente des suppositions d’affinités avec des repérages généalogique faussés. L’approche d’une généalogie ascendante comme descendance dont le choix sera décuplé par l’observation de cette famille élargie. Le généalogiste, devient historien des familles et transmet son histoire.




[1] Patrice MARCILLOUX, Professeur en archivistique à l’Université d’Angers. Livre Presse Univ de Rennes Les Egos-Archives. Trace documentaire et recherche de soi.
[2] Yves DENÉCHÈRE, directeur de TEMOS, professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Angers, Publie plusieurs livres sur les enfants adoptés.  
[3] Bénédicte GRAILLES, maîtresse de conférences en archivistique à l‘Université d’Angers. Publie Mémoire de Pierre, les monuments aux morts de la 1 guerre mondiale dans le Pas de Calais catalogue d’exposition.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire