Une légende familiale dit qu’une
grand-tante est partie en Amérique au moment de la ruée vers l’or, jusqu’à
présent, si quelqu’un la nommée pendant mon enfance, je n’en ai plus le
souvenir, il me fût dit qu’elle fît un
aller-retour, n’ayant pas trouvé la fortune là-bas. Ne connaissant pas son nom,
j’espère toujours découvrir qui elle est.
Au décours de nos recherches, il
est arrivé à plusieurs reprises de trouver des personnages de la généalogie
élargie qui firent le voyage et qui pour certains s’installèrent et pour
d’autres dont on n’arrive pas à retrouver la trace. C’est cette dernière partie
que je souhaite développer.
Actuellement, Melody c’est mis en
tête de retrouver notre ancêtre Jean François BERGER. Si je suis tombée tout à
fait par hasard, lors de mon voyage généalogique sur la tombe de sa fille Marie Joséphine
BERGER à sa mort, BERGE parfois (notre Sosa 1832-1883) à Namoussart – article
du Challenge 2014 N comme Namoussart Nous cherchons une trace peut être hypothétique de son voyage vers les USA ou
le Québec. Voir article challenge AZ
2015 O comme oncle d’Amérique.
Et c’est là que ça se corse
(enfin si l’on peut dire) c’est que de Jean François, on n’en trouve point. Et
c’est ainsi que l’on trouve des GOFFINET, des ROSSION, DEOM …. Tous cousins de
plus ou moins loin et il me vient une interrogation récurrente car en voilà du
monde, mais comment et pourquoi sont-ils partis ? Je sais, on a parlé de
la ruée vers l’or, mais ceux qui en sont revenus ont raconté les conditions
misérables de vie. Ça ne suffit pas à
tout expliquer.
Le Grand-Duché du Luxembourg et
le Luxembourg belge étaient des régions pauvres au dix-neuvième siècle. Les
guerres incessantes, la création d’un nouvel état, provoquait une situation
instable et incertaine. Il n’avait pas d’implantations de nouvelles entreprises
industrielles ou commerciales suffisamment importantes pour donner du travail à
tous. On disait à l’époque que c’était la région des mille métiers. En effet,
il arrivait souvent qu’une seule personne cumule plusieurs emplois afin de
survivre. Ainsi un cultivateur ayant une petite exploitation pouvait également être
vannier ou rémouleur. Les enfants grandissant, les situations pouvaient devenir
critiques et c’est alors que certains homme « d’affaires » des
grandes agences maritimes envoyèrent des agents afin de recruter des passagers parmi
cette population modeste et alimenter ainsi les caisses de ces compagnies.
Des agents s’établirent dans
certains points intéressants pour eux et « vendirent » du rêve. « Dans
un premier temps, l’émigration se fit vers le Brésil et le Guatemala, vinrent
ensuite l’Argentine et les Etats-Unis. D’autres embarquèrent pour un long
voyage vers l’Australie. »[1]
Les propositions de traversée n’était
pas toutes sincères beaucoup se firent voler toutes les économies qu’ils
avaient placés dans cet espoir de nouvelle vie. Après avoir pris le train
souvent à partir de la gare de Luxembourg, ils se retrouvaient sur les quais
des ports de Brême (Allemagne), Le Havre (France) Liverpool (Grande-Bretagne)
ou Anvers (Belgique) partant alors dans des conditions difficile et sans savoir
s’ils allaient être acceptés dans leur pays d’accueil. Certains revinrent au
pays, misérables parmi les misérables.
Aucune législation n’était mise
en place pour régler ces voyages, si bien qu’entre 1860 et 1869 certains représentants
de la Red Star Line se sont livrés à
des abus.
« Jean-Joseph DERULLE les
logeait pour la nuit dans son auberge minable. Le lendemain, il escortait les
émigrants en groupe, comme du bétail, vers la gare de la ville de Luxembourg pour
la première étape du long voyage vers le nouveau monde, habituellement le port
d’Anvers. »[2]
Le 12 mars 1870, le gouvernement
luxembourgeois fini par légiférer quant à ces organisateurs de traversées.
Une piste pour nos chercheurs d’oncle
d’Amérique :
Livre des Emigrants
1897-1908
Le seul registre survivant de l’agence DERULLE-WIGREUX et
SOHN se trouve aux
Archives Nationales
plateau du Saint-Esprit
Archives Nationales
plateau du Saint-Esprit
Boite postale 6
L-2010 Luxembourg
L-2010 Luxembourg
« C’est un trésor pour les
généalogistes. Le registre liste chaque passager le nom, âge, domicile,
nationalité, jour d’embarquement, nom du bateau, destination et le prix payé
pour le voyage.
2010, Fausto GARDINI,
Jacksonville, Florida, USA. »
Livre de Fausto GARDINI : Storms over Luxembourg qui traite de la
première guerre mondiale est disponible sur www.amazon.com
en anglais.
Brigitte
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