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Brigitte : Dans le premier
article A comme Aventure, Melody vous parlait de notre collaboration débutante et de nos méthodes
de travail différentes. A l’époque, je n’avais pas encore abordé le côté
maternel. Par contre, elle avait toute une série d’actes que je me suis
empressée de lire après qu’elle me les ait envoyés. A la lecture, d’un de ces
actes, j’ai eu un énorme coup au cœur, j’avais sous les yeux la réalité d’une
hypothèse que je soupçonnais depuis longtemps, mais que je n’avais pas encore trouvée
et certainement pas dans cette branche-là. Un enfant sans père ! Je laisse
la parole à Melody.
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Melody : Notre 1ère grosse
énigme a été : Qui sont les parents d’Emile NICOLAS? Son arrière-grand-père et
donc mon AAGP. Nous avons échangé au téléphone et la conclusion était qu’il
fallait interroger les vivants, soit les petits enfants. Dans la famille, la
seule réponse était « On n’en sait rien » !
Ce n’est pas faute d’avoir posé et reposé la question sait-on jamais, la réponse pouvait changer. Grrr, Que je n’aime pas ne pas avoir de réponses à mes questions !
J’ai donc cherché sa naissance partout et comme la ténacité paie toujours, j’ai trouvé cet acte !
Enfin, dans un premier temps, son acte de mariage sur lequel je trouve les informations nécessaires pour trouver sa naissance ! Et voilà ce que je découvre :
Ce n’est pas faute d’avoir posé et reposé la question sait-on jamais, la réponse pouvait changer. Grrr, Que je n’aime pas ne pas avoir de réponses à mes questions !
J’ai donc cherché sa naissance partout et comme la ténacité paie toujours, j’ai trouvé cet acte !
Enfin, dans un premier temps, son acte de mariage sur lequel je trouve les informations nécessaires pour trouver sa naissance ! Et voilà ce que je découvre :
C’est sa grand-mère qui a
déclaré sa naissance, voilà pourquoi je ne l’avais pas vu du premier coup, Emile
est né d’une fille-mère, je ne trouvais pas ses parents, parce
qu’il n’avait qu’une maman! Ça y est, l’énigme est résolue, enfin !
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Brigitte : Résolue ?
En fait, je suis stupéfaite d’avoir ignoré ceci pendant toute ma vie !
Etant l’aînée des arrière-petits-enfants et étant née 5 ans après la naissance
de ma petite tante (décédée à l’âge de huit jours) je me trouve à un place
charnière entre deux générations. A tel point que l’on me prend généralement
pour la fille de mes grands-parents. Je ne suis pas sûre d’ailleurs de m’être
remise de cette nouvelle ! Et c’est donc une porte qui s’est ouverte sur
un vide immense que Melody a découvert à
force de recherches. J’en suis complètement retournée. Pourquoi avoir occulté
tout ceci ? La honte, l’époque, le fardeau sur les épaules de toute une
famille et la tâche qu’elle fait porter aux générations qui suivent. Ayant
connu l’épouse d’Emile, ces faits ne sont donc pas si éloignés. Mais si ma
fille porte des mini-jupes, mon arrière-grand-mère portait des longues robes
noires en satin qui lui arrivait aux chevilles.
Acte Emile NICOLAS
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Melody : Quelques semaines
plus tard, ma grand-tante me rend visite, elle est une des petites filles
d’Emile. Je lui annonce que j’ai enfin compris pourquoi on ne trouvait pas ses
parents puisqu'il n’y avait pas de père et qu’il n’y avait que la mère d’inscrite
sur l’acte. Elle me répond « Bien oui, on le savait, mais elle n’a jamais voulu
dire qui était le père. ».
Pourquoi, ne nous a-t-on jamais dit ce petit détail de taille ! C’était légitime. Mais à l’époque, les ragots remplaçaient la télé, la famille avait sans doute connaissance du nom du père de cet enfant, malheureusement on ne le saura jamais sauf si un journal intime traîne dans le grenier familial. Grenier qui me fait rêver, j’y suis déjà montée quand j’étais petite. Les souvenirs sont vagues dans ma tête mais ils ne sont pas effacés, un vrai grenier de grand-mère avec de vieux meubles et des caisses partout. Soixante ans de vie dans cette maison et d’histoires familiales y sont entassés. Depuis lors, dès que j’ai une trouvaille, une question, on s’envoie des messages.
Pourquoi, ne nous a-t-on jamais dit ce petit détail de taille ! C’était légitime. Mais à l’époque, les ragots remplaçaient la télé, la famille avait sans doute connaissance du nom du père de cet enfant, malheureusement on ne le saura jamais sauf si un journal intime traîne dans le grenier familial. Grenier qui me fait rêver, j’y suis déjà montée quand j’étais petite. Les souvenirs sont vagues dans ma tête mais ils ne sont pas effacés, un vrai grenier de grand-mère avec de vieux meubles et des caisses partout. Soixante ans de vie dans cette maison et d’histoires familiales y sont entassés. Depuis lors, dès que j’ai une trouvaille, une question, on s’envoie des messages.
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Brigitte : Et moi, j’ai
continué à gamberger, à calculer l’âge de Catherine à la naissance d’Emile :
19 ans. Elle a pu refaire sa vie, mais en fait je n’en sais rien ! Emile a
peut-être des demi-frères et sœurs, un beau-père ! S’entendait-il avec lui
ou a-t-il quitté le nouveau foyer de sa mère. Et pourquoi n’ai-je jamais
entendu parler de ces gens qui ne sont pas éloignés finalement ? Et c’est que nous nous sommes mises en quête
de retracer la vie d’Emile. Ces liens avec les DULIEU dont j’avais raconté nos
démêlée dans D comme DULLIEU dans le Challenge AZ 2014
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Melody : tu sais
finalement, Catherine c’est remariée à l’âge de 27 ans avec Théodor MICHEL, ils auraient eu deux enfants et
seraient morts de maladie du côté de METZ !
- Brigitte: tu as les actes ?
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Melody : Juste l’acte de
mariage de Catherine et Theodor. Pas les enfants.
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Brigitte : Bon, nous
chercherons une autre fois, la suite de cette histoire incroyable. Ce sont tout
de même nos petits cousins. Quelles surprises nous amènent ces recherches !
Très sympa cet article sous forme de dialogue.
RépondreSupprimerBonne continuation