N comme Nouer des liens au fil de l'eau

Melody nous a promenés hier le long des moulins de la branche ROSSION, j’ai beaucoup apprécié cette ballade. Je découvre ses articles en même temps que vous. Nous travaillons ensemble, mais chacune de notre côté et nous aimons surprendre l’autre par nos trouvailles. En mettant cet article en forme puis en ligne, il m’est venu une association d’idées que j’ai voulu vérifier.

Le mot qui est revenu à plusieurs reprises est Sibret. Comme nom de lieu et aussi nom de famille et j’avoue ne plus savoir où j’en étais, généalogiquement parlant je n’arrivais pas à retrouver le fil de ces cours d’eaux.

Et l’action est simple à faire, ouvrir Heredis, taper dans Recherches le nom de Sibret, découvrir qu’il n’y en a aucun dans ma généalogie et que donc ce n’est pas la bonne piste. Juste à côté de recherche, il y a l’onglet Dictionnaires, dans le menu déroulant, il y a lieux. Je tape Sibret et j’ai dans le bas à gauche de l’image le nombre de 13 utilisations. En cliquant sur détails, j’obtiens une liste de noms qui m’éclairent parfaitement !



Voici le résultat



Et c’est là que je comprends les liens, les nœuds qui se sont créés dans les familles aboutissant à des mariages. Les noms avec astérisques sont mes Sosa, petite astuce pour les retrouver plus vite.

Donc BORCEUX, GRANDHENRY, LHOTE et ROSSION se trouvaient tous à Sibret entre 1772 et 1940. 

Quelle est la chronologie des liens ?

Dans la lignée ascendante maternelle de mon père,  Victor LEPERE et Alphonsine BORCEUX sont mes arrière-grands-parents, j’avais trouvé leur dernière demeure par hasard au détour d’une route lors de mon généavoyage de l’année dernière, voir article N comme Namoussart
Et voilà que cette recherche m’amène à découvrir la demeure de la mère d’Alphonsine,  Marie Josèphe Amélie ROSSION épouse François Joseph BORCEUX. Mes bisaïeuls. Ce sont ses parents qui ont vécu à Poisson Moulin hameau de Sibret. Bernard ROSSION et Anne Marie LHOTE étaient ses grands-parents et avaient également exploités Poisson Moulin.
Voir article  M comme Meunier.
Ainsi Amélie vécu au bord de l’eau, et c’est à Sibret qu’elle fit la connaissance de François BORCEUX. Ils se marièrent le 13 mars 1868 à Sibret, elle avait 21 ans et lui 19. Ils eurent au moins 7 enfants, dont mon arrière-grand-mère en photo.  
Je ne sais pas si elle eut des frères et sœurs, je n’ai pas encore eu le temps de compléter cette branche. C’est pourquoi l’article de Mélody m’apprend de nouveaux éléments.



Je ne connais pas sa date de décès, mais le 23 août 1951, elle était encore en vie. Mon grand-père Edgard (s’il savait !) avait cherché des renseignements auprès de la Veuve ROSSION, grand-mère de son épouse Berthe LEPÈRE (parents Victor LEPÈRE et Alphonsine BORCEUX). Il visait la famille SERVAIS dont j’ai relaté mes découvertes grâce aux Inventaire des archives des justices subalternes des Duchés de Luxembourg et de Bouillon (XV-XVIII siècles). Voir l’article  S comme SERVAIS 


Source : Extrait du livre de recherche de mon grand-père Edgard GUEBELS

Lors de ce voyage 2014, j’ai rendu visite à mon cousin Pascal, qui m’a offert la pendule d’Amélie, marquée de son chiffre, il devait probablement s’agir d’un cadeau de mariage. Elle fonctionne parfaitement bien et daterait donc de 1868, 147 ans nous séparent. C’est vraiment avec émotion que j’écris cet article qui me rapproche encore de ses ancêtres disparus.






Sources : photos personnelles

Et pour finir avec un clin d’œil, regardez attentivement le tableau généalogique et vous verrez qu’un des arrière-grands-parents d’Alphonsine s’appelait MEUNIER ! Ca ne s’invente pas !


Brigitte

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